Cœur artificiel : Pierre Bastid, l’industriel déjà actionnaire majoritaire de Carmat veut relancer l’entreprise
Offrira-t-il à Carmat un sursis ou une résurrection ? Pierre Bastid, déjà président du conseil d’administration de la société et actionnaire à hauteur de 17 %, est à l’origine de la seule offre de reprise déposée pour sauver le pionnier français du cœur artificiel, en redressement judiciaire depuis le 30 juin.
L’homme d’affaires a obtenu mardi du tribunal de commerce de Versailles un délai supplémentaire, le temps de céder quelques actifs pour financer son offre. En attendant une nouvelle audience le 30 septembre, au cours de laquelle le sort de Carmat sera scellé, Pierre Bastid injectera 1,3 million d’euros dans l’entreprise afin qu’elle poursuive son activité.
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Spécialiste de l’industrie, l’homme d’affaires français s’est penché sur le berceau de Carmat il y a dix ans. Il en est devenu le premier actionnaire. Le septuagénaire a les moyens de ses ambitions : 215e fortune de France selon le classement de Challenges, il s’est enrichi il y a quinze ans grâce à la revente (pour 2,6 milliards…