À première vue, il n’y a rien d’anormal au BHV Marais où des clients se baladent dans les allées de cet emblématique grand magasin de la rue de Rivoli à Paris, en cette matinée du mois d’août. Au rayon papeterie, une mère et sa fille font les courses pour la rentrée scolaire. Au sous-sol dédié au bricolage, qui fait la réputation du lieu, des clients achètent des pots de peinture. Quelques rayons sont toutefois moins fournis. « On voit un magasin attrayant. Mais, en réalité, des rayons sont moins achalandés. Par exemple, à l’outil électrique, c’est vide. On essaie de mettre d’autres produits à la place pour combler l’espace », lancent les représentants de la CFDT, CFTC, CGT, CFE CGC et Sud-solidaires qui ont choisi de parler d’une seule voix.
Au quatrième étage, ce sont des paravents noirs qui cachent l’imposant corner de l’enseigne de décoration Madura. À l’intérieur, il reste quelques meubles présents, mais les étagères sont vides et des cartons, scellés. Sur des affichettes…