Marc Ferracci, ministre de l’Industrie et de l’Énergie dont il nous fut rappelé qu’il était en 2017 l’un des inspirateurs du programme économique d’Emmanuel Macron, était invité mardi matin, à quelques heures de la prestation du premier ministre sur les « pathologies » des finances publiques, à s’exprimer, entre autres, sur les questions fiscales.
Question : « Sur les impôts des plus riches, l’impôt adopté par l’Assemblée et qui devrait être rejeté dans quelques semaines par le Sénat, à hauteur de 2 %, inspiré par l’économiste Gabriel Zucman, et qui pourrait rapporter de 15 à 20 milliards, le gouvernement est toujours contre ? »
Marc Ferracci : « Oui, car cet impôt est excessif et amènerait certaines personnes qui ont construit leur fortune à se dessaisir d’une partie de leur patrimoine. Ce serait délétère. »
Question : « Est-ce qu’il faut toucher aux retraités ? »
Marc Ferracci : « À partir du moment où on dit que les efforts doivent être partagés par tous, on ne peut pas exclure par principe une partie de la population. » Montre en main, vingt secondes séparent les deux réponses.
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