Budget 2026 : "Le Premier ministre l'a dit, tout est négociable, sauf le volume d'économies", assure Marc Ferracci, ministre chargé de l'Industrie et de l'Énergie
Après sa décision de s'en remettre à un vote de confiance de l'Assemblée nationale le 8 septembre prochain, François Bayrou semble vouloir tendre la main aux oppositions. Le Premier ministre a invité les chefs de partis et de groupes parlementaires à venir discuter à Matignon, dès lundi prochain. Y a-t-il pour autant une marge de négociation ? "Il faut y croire", assure ce jeudi 28 août sur franceinfo, Marc Ferracci, ministre chargé de l'Industrie et de l'Énergie.
"On a le choix entre le déni de réalité, et la lucidité"
"La question est simple, ce n'est pas de décider des mesures qui seront celles du budget, c'est de savoir si l'on veut agir et si l'on doit agir", pointe le ministre, qui évoque "un vote de responsabilité". "Il y a effectivement onze jours pour convaincre, et j'espère que nous réussirons", ajoute Marc Ferracci. Pour l'ex-député des Français établis hors de France, l'enjeu est à présent de "se mettre d'accord sur le constat, indépendamment de ce que l'on souhaite pour le budget". "On a le choix entre le déni de réalité (...), et la lucidité", poursuit-il, sans être "dans une forme de catastrophisme" sur l'état des finances du pays.
Concernant le détail des négociations, "le Premier ministre l'a dit hier soir, tout est négociable s'agissant des mesures, on peut s'interroger sur les jours fériés, sur les mesures fiscales, sur la dépense publique (...). Sauf une chose : le volume d'économies que nous devons faire", souligne par ailleurs Marc Ferracci.
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