Avec 116.000 immigrés chinois, la France se place en cinquième position en Europe parmi les pays d’accueil, après l’Italie, le Royaume-Uni, l’Espagne et l’Allemagne. Mais elle devient manifestement moins attractive pour cette population : « En France, le nombre de Chinois bénéficiaires d’un premier titre de séjour a été divisé par deux entre 2013 et 2021 ; en huit ans, la Chine a ainsi chuté de la 3e à la 8e place dans le classement des nationalités admises au séjour », selon l’Institut national d’études démographiques (Ined).
L’organisme s’est appuyé sur la première enquête quantitative dédiée aux immigrés chinois présents en Île-de-France pour prendre le pouls de cette population réputée si tranquille. « Repli » et « désaffection » sont des termes qui reviennent dans ses écrits pour qualifier certaines des évolutions constatées.
Cette étude se révèle d’autant plus précieuse que bien des questions émergent, ces derniers temps, sur ce que peut vivre cette communauté dans l’Hexagone…