Didier Deschamps quittera les Bleus après la Coupe du monde 2026
« Il faut savoir dire stop » et cette fois-ci il n’y aura pas de « ou encore ». Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France de football qui a dirigé 165 rencontres, pour un bilan de 105 victoires, 34 nuls et 26 défaites a décidé en 2026 de déposer sa casquette de général en chef de l’équipe de France : « Ça sera 2026 ! Je suis là depuis 2012, je suis prévu jusqu’en 2026… la prochaine Coupe du monde. Ça s’arrêtera là, parce qu’il faut que ça s’arrête à un moment. Dans ma tête c’est bien clair », a déclaré ainsi le technicien de 56 ans lors d’un entretien croisé avec Brigitte Macron diffusé dans le journal de 13 heures dans le cadre de l’opération « Pièces Jaunes », dont LCI chaîne d’information du groupe avait dévoilé un extrait en matinée.
Avec son départ, se refermera le chapitre le plus glorieux de l’histoire des Bleus. Deschamps s’est en effet bâti un palmarès hors normes à la tête de l’équipe de France en remportant la Coupe du monde 2018 en Russie et la Ligue des nations en 2021, tout en atteignant les finales de l’Euro 2016 et du Mondial 2022.
Mais le vent depuis quelques années avait fini par tourner et la « ch… tte à Dédé » n’opérait plus. À l’issue de la finale du dernier Mondial perdue au Qatar face à l’Argentine, le contrat du Basque avait pourtant été prolongé de quatre ans, ce qui avait suscité à l’époque de nombreuses critiques et notamment de la part d’anciens champions du monde 1998. Le plus virulent, Christophe Dugarry ne mâchait pas ses mots sur l’Antenne de RMC Sport, lorsqu’il abordait le sujet, réclamant à cor et à cri l’arrivée de son pote de toujours, Zinédine Zidane. Ce que lui reprochait l’ancien Bordelais ? Un jeu à dormir debout ou sur son canapé ? Lors du dernier Euro-2024 en Allemagne, le jeu guère emballant proposé par les Français, malgré l’accession en demi-finales avait été le point d’orgue de ce « Deschamps Bashing »
Dans la foulée, le management du technicien avait alimenté les débats au cours du second semestre, entre la gestion difficile du cas Kylian Mbappé, alors en proie à des difficultés sur le plan sportif comme personnel à la suite d’une enquête pour viol mais aussi le départ imprévu d’Antoine Griezmann qui annonçait sa retraite internationale.
Mais voilà Deschamps reste un Basque à la tête dure et c’est lui seul qui a décidé de la date de son départ : « J’ai fait mon temps aussi, avec la même envie, la même passion pour maintenir l’équipe de France au plus haut niveau, mais 2026 c’est très bien. »
Le quotidien le Parisien affirme d’ailleurs dans ses pages qu’on ne lui a pas montré la porte de sortie. Propos confirmé par le journal L’Équipe qui explique que Philippe Diallo, le président de la Fédération française de football, qui avait été mis dans la confidence avant les fêtes de fin d’année, n’écartait pas le fait de prolonger le sélectionneur au-delà de 2026.
Cet amoureux de l’équipe de France – 103 sélections et à 54 brassards de capitaine, entre 1989 et 2000 – avec qui il fut champion du Monde en 1998 puis champion d’Europe deux années plus tard, a souhaité que sa décision et son cas personnel ne polluent pas la vie des Bleus en mars prochain. Il a donc décidé d’annoncer son choix plusieurs mois à l’avance afin que son groupe ne soit pas impacté et puisse se concentrer sur les rencontres face à la Croatie. Jusqu’à ce qu’il laisse son habit de sélectionneur, sa devise restera donc « La gagne et uniquement la gagne » et peu importe les grincheux. En cela il n’a ni tort, ni raison.
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