Les départements redoutent une réorganisation territoriale

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Cette année, la première ministre n’a pas pris le risque de bouder les expressions politiques de l’ADF, comme ce fut le cas l’an passé à Agen. MIGUEL MEDINA/AFP

DÉCRYPTAGE - La première ministre était à Strasbourg pour l’Assise des départements de France. Accompagnée de quatre ministres, Élisabeth Borne y a évoqué les budgets en tension et le transfert de certaines compétences, vers des collectivités.

Les annonces faites en Alsace vendredi par la première ministre, en clôture du 92e congrès des assises des départements de France, pouvaient-elles apaiser les inquiétudes des présidents de collectivités? Pas vraiment. D’autant moins que ces assises, célébrées de manière inédite dans l’hémicycle du Parlement européen, à Strasbourg, restent chargées d’interrogations budgétaires. Surtout, il y a une phrase d’Emmanuel Macron, écrite dans sa lettre de mission à Éric Woerth sur la décentralisation, qui reste en travers du gosier des élus départementaux.

Les finances des collectivités revues à la hausse

Ils se sont sentis visés en lisant que les orientations présidentielles sur la «simplification de l’organisation territoriale» étaient envisagées «en vue de réduire le nombre de strates décentralisées aujourd’hui trop nombreuses et de mieux les articuler entre elles». Comme si le chef de l’État avait soudain réveillé les fantômes de l’époque Hollande-Valls et la suppression des départements.

Pourtant, Élisabeth Borne n’est pas venue les mains vides…

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