Soutien clair ou sous conditions ? Les macronistes peinent à trouver le bon ton face à Michel Barnier

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Gabriel Attal et Roland Lescure, le 5 janvier 2023 au ministère de l’Économie, à Paris. Christophe Michel/ABACA

DÉCRYPTAGE - Alors que l’Élysée évoque une «coexistence exigeante» avec le nouveau premier ministre issu de LR, les députés Renaissance oscillent entre volonté de participer à une coalition et expression de «lignes rouges». Ils doivent le rencontrer mardi pour la première fois.

Michel Barnier a beau revendiquer cinquante ans de vie politique au compteur, de nombreux soutiens d’Emmanuel Macron ne savent pas encore comment se positionner par rapport à lui. « Pour tout vous dire, je ne le connaissais pas », a admis lundi sur Europe 1 la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, qui l’a rencontré samedi pour la première fois.

Cet authentique homme de droite est-il désormais le patron d’une majorité parlementaire en construction, qui inclurait son parti, Les Républicains (LR), et le bloc macroniste ? Dès son entrée en fonction, il s’est présenté comme une figure de dialogue et exprimé son « respect à l’égard de toutes les formations politiques ». « Formellement, il est le chef de la majorité, mais on ne sait pas encore si nous serons à une place centrale ou un peu décalée », résume un député Renaissance. La nouvelle situation, héritée de leur échec aux législatives anticipées, contraint les macronistes…

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