Finales NBA : OKC sacré face à Indiana, l’épilogue gâché par la blessure de Tyrese Haliburton
Le jour de gloire pour Oklahoma City. Emmené par Shai Gilgeous-Alexander (29 pts, 12 pds), le Thunder a disposé d’Indiana (103-91) dimanche, au Paycom Center, lors du match 7 des Finales NBA. Victoire synonyme de sacre pour le club de l’Oklahoma, le premier... depuis le déménagement de la franchise, en 2008, alors que Seattle s’était adjugé le titre en 1979. OKC succède en tout cas aux Celtics de Boston au palmarès, après une rencontre marquée par la sortie sur blessure de Tyrese Haliburton, à 4’55 de la fin du premier quart-temps. Le tendon d’Achille pour la star d’Indiana. Terrible… Sans lui, Bennedict Mathurin (24 pts, 12 rbs), Pascal Siakam (16 pts) et compagnie ont tenu aussi longtemps que possible, notamment grâce à TJ McConnell (16 pts) en seconde période. En vain... Déjà MVP de la saison régulière, «SGA» a été désigné MVP de la finale. Dimanche, il a notamment été aidé par Jalen Williams (20 pts) et Chet Holmgren (18 pts, 8 rbs, 5 cos).
«SGA» s’occupait de tout en début de match pour OKC, mais Siakam et surtout Haliburton démarraient fort aussi, plus fort (6-11, puis 10-14), dans cette entame d’une intensité folle. En réponse aux deux triples d’Haliburton, deux majorés de Caruso (16-14). Et le drame, le tournant. Au duel avec Gilgeous-Alexander, Haliburton tentait de prendre de la vitesse pour faire une différence. Tentant seulement. Il s’effondrait, fondait en larmes et ne se relevait que pour être porté vers le vestiaire. Fin de mission. Le mollet, peut-être le tendon d’Achille. Terrible image en tout cas. La star d’Indiana sortait sous les applaudissements respectueux du Paycom Center. Il restait 4’55 à jouer dans le premier quart. Une éternité. Les deux équipes à égalité au moment de la blessure (16-16), OKC devant au moment du remplacement d’Haliburton (18-16). Beaucoup de déchet de part et d’autre par la suite, les Pacers égalisant par Siakam (18-18) puis Mathurin (22-22) mais Oklahoma City menait petitement au score après 12 minutes de jeu (25-22 fin 1er QT).
McConnell pour rêver encore, mais…
Avec les têtes sans doute lourdes, les Pacers repartaient au combat (25-26, puis 27-28), ils s’accrochaient (32-32). Et ils avaient bien raison, sachant que le Thunder n’était pas en place (37-32, puis 42-45). Depuis la blessure d’Haliburton, le match avait clairement changé de visage. Un 5-0 d’OKC pour reprendre les commandes dans la dernière minute de la première période (47-45), avant l’énorme triple de Nembhard (47-48 MT). Fou. Petit score, petits pourcentages (40,5% contre 42,1), tout à faire. 16 points et 7 passes pour Shai Gilgeous-Alexander. On avait appris, au cours du deuxième quart, qu’Haliburton ne reviendrait pas et qu’il était touché au tendon d’Achille.
24 minutes pour écrire une histoire magnifique côté Indiana. 24 minutes pour redresser la barre côté OKC. À l’image de ce tir improbable à la fin des 24 secondes de Dort (52-48, puis 56-51), on imaginait que les dieux du basket avaient choisi leur camp. Mais les Pacers sont increvables, à l’image du guerrier Siakam (52-51, puis 56-56). Las, «SGA», Holmgren et «J-Dub» faisaient mouche à trois points, tandis que la défense du Thunder serrait la vis (65-56). Loin d’être brillant en début de match, McConnell prenait feu et inscrivait cinq paniers de suite (70-66). Incroyable… Mais les pertes de balle tuaient Indiana (77-68, puis 81-68 fin 3e QT). Dans le quatrième quart-temps, OKC voguait inexorablement vers le sacre et comptait jusqu’à 22 points d’avance (90-68). Indiana ne lâchait toutefois pas, défendait fort et sur tout le terrain (91-79, puis 93-91). Ces Pacers méritent le respect. Ils revenaient à -10 (94-84, puis 96-86), jamais plus près. Oklahoma City avançait à coups de lancers jusqu’à la libération et au sacre, inéluctable (103-91 score final).