Annie Genevard à la vice-présidence de l’Assemblée: le retour au perchoir d’une LR modérée

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Annie Genevard à l’Assemblée nationale, le 18 juin 2024. Sarah Meyssonnier / REUTERS

RÉCIT - Elle convoitait la présidence de l’Assemblée mais n’a pas pu s’opposer à la victoire de Yaël Braun-Pivet.

Un premier poste clé pour le groupe de Laurent Wauquiez. Voilà quelques jours que le patron des députés Droite républicaine (DR) déploie sa stratégie au Palais Bourbon pour cibler, et obtenir, une place stratégique. C’est chose faite : Annie Genevard, secrétaire générale des Républicains, s’est dite « honorée » d’avoir été élue sixième vice-présidente de l’Assemblée nationale. Un retour au perchoir pour une mission « cruciale » au sein d’une institution qui en « aura bien besoin », a-t-elle souligné dès vendredi soir.

Son élection est l’un des fruits d’une semaine de négociations entre la droite et le camp présidentiel tandis qu’au départ, la numéro deux du parti visait plutôt la présidence de l’Assemblée. Nombre d’élus, à droite comme au sein des oppositions, estimaient qu’elle avait de bonnes chances de l’emporter, perçue comme une personnalité « apaisante ». Mais, finalement, cette présidence étant apparue hors de portée pour le groupe de Laurent Wauquiez, c’est le député des Hauts-de-Seine

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