Chloé Morin : «Ma réponse aux accusations qui visent mon compagnon, Jean-François Achilli, et moi-même»
FIGAROVOX/TRIBUNE - Après le licenciement du journaliste et éditorialiste politique de l’antenne de Franceinfo, et la publication de plusieurs articles qui jettent le discrédit sur elle et son compagnon, la politologue dénonce une cabale médiatique et s’inquiète de l’état du débat d’idées en France.
Délation. Mensonge. Calomnie.
Voilà des semaines que, de portraits en «enquêtes», de tweets en rumeurs répandues dans les «dîners en ville», des torrents de boue sont déversés sur moi et sur l'homme qui partage ma vie, le journaliste Jean-François Achilli.
Mon crime ? Avoir dénoncé dans un livre les dérives du wokisme qui sévit dans le monde politique comme dans celui des médias, de l'éducation ou de la culture.
Celui de Jean-François Achilli est d'avoir osé envisager, avant d'en abandonner l'idée, un livre d'entretiens avec le leader du Rassemblement national, qui caracole en tête des intentions de vote aux élections européennes, Jordan Bardella.
Au lieu de mener le débat sur les idées, de dialoguer sur des prises positions que l'on peut évidemment et légitimement contester, nos contradicteurs – devrait-on dire nos adversaires ?- se livrent à des attaques personnelles d'une violence inouïe. Conflits d'intérêts, favoritisme, tout y passe. Il paraîtrait même, tenez-vous bien, que nous…