Lorsque Michel Houellebecq s’est rendu à une manifestation propalestinienne pour « vérifier » si les images des rassemblements qui apparaissaient en continu sur les chaînes d’information n’étaient pas « mal filmées », il s’attendait à y croiser des barbus, des intégristes adeptes de la charia et autres extrémistes chagrins qui supportent péniblement la vue d’une femme sans voile. Mauvaise pioche. Il n’y avait que des « bobos » qui ressemblaient à des « zadistes ! », raconte l’auteur de Soumission avec le génie de l’absurde qu’on lui connaît. Le romancier s’est alors gratté le menton et s’est demandé : les « gauchistes » d’hier, qu’il a croisés au lycée ou sur les bancs de la fac, auraient-ils soutenu le Hamas après l’attaque du 7 octobre contre Israël ? Ben, non.
C’est pour cela que le célèbre romancier s’est permis de monter sur l’estrade de la Maison de la Mutualité, à Paris, ce mercredi 3 juillet, lors d’un grand meeting à l’occasion de la publication du livre