Envoyée spéciale dans la Drôme
«Un drame qui nous fait courir le risque d’un basculement de notre société». Plus d’une semaine après les faits, la visite du porte-parole du gouvernement Olivier Véran à Crépol ce lundi a marqué le début d’une réponse politique au meurtre de Thomas, 16 ans. L’adolescent a été poignardé à mort lors d’une expédition punitive d’une violence inouïe menée par une dizaine de jeunes munis de couteaux à la sortie du bal d’hiver de cette petite commune drômoise dans la nuit de samedi 18 à dimanche 19 novembre.
Alors que de part et d’autre de l'échiquier politique l'on crie à la «récupération» ou à «l'ensauvagement» de la société, le week-end a été marqué par de nouvelles violences, faisant basculer définitivement ce fait divers en un fait national éminemment politique. Samedi soir, 80 militants d'ultra-droite venus de toute la France ont tenté de pénétrer dans la cité de la Monnaie, à Romans-sur-Isère, d'où sont originaires plusieurs des individus suspectés d'avoir…