Envoyé spécial à Liverpool
L’état de grâce est terminé. Après son élection éclatante du début juillet, le premier ministre britannique doit désormais entrer dans le dur. Lors du congrès annuel du parti qui se tient à Liverpool, Keir Starmer a promis mardi aux Britanniques que la « lumière est au bout du tunnel ». Tout en admettant implicitement que le tunnel risque d’être long.
Le moment se voulait historique. Cela faisait quinze ans que le Labour n’avait pas tenu congrès en étant au pouvoir. À ceux qui s’impatientent de voir les promesses travaillistes se concrétiser, Starmer a demandé la patience. « Le changement ne doit signifier rien d’autre que le renouveau national », a-t-il dit. Alors qu’on lui reprochait de ne promettre que douleurs et larmes, il a voulu afficher une tonalité plus optimiste. Il continue toutefois à avertir que les temps à venir vont être difficiles. Il a ainsi défendu la réduction des aides au chauffage hivernal pour les retraités, une…