Victime d’une crise d’angoisse, la passagère d’un Boeing utilise une issue de secours et s’assoit sur l’aile de l’avion
Prendre l’avion peut être une source de stress pour des voyageurs. Une passagère à bord d’un avion de la compagnie Alaska Airlines a elle-même fait face à des problèmes d’anxiété le 19 décembre, peu avant Noël. Sur une vidéo filmée par les caméras de vidéosurveillance de l’aéroport et relayée par le Daily Mail, on peut y voir une femme, vêtue d’une chemise rouge et d’un pantalon sombre, sortir par la porte de sécurité du Boeing 737-900 peu après l’atterrissage à l’aéroport de Seattle-Tacoma, aux États-Unis.
Plutôt que d’attendre quelques instants les escaliers d’embarquement, la passagère s’est assise sur l’aile gauche de l’avion, située à environ trois mètres du sol. Pendant une minute, elle est restée sur l’aile avant d’être repérée par deux employés d’une camionnette de restauration qui ont alerté les pompiers. Ces derniers, à l’aide d’une échelle, ont fait redescendre la passagère après 12 minutes d’attente.
La passagère ne sera pas attaquée en justice
Après l’incident, les responsables de l’aéroport ont expliqué cet acte par une crise d’angoisse de la voyageuse, qui aurait eu besoin d’ouvrir l’issue de secours avant de se précipiter vers l’extérieur. Dans un communiqué cité par nos confrères, la compagnie Alaska Airlines a assuré que l’incident de ce vol Milwaukee-Seattle avec un «invité perturbateur» avait été géré sans souci, en précisant que la passagère ne serait pas attaquée en justice.
Quelques jours auparavant, un autre incident similaire avait eu à l’aéroport de Toronto, au Canada. Un passager d’un vol d’Air Canada avait ouvert la porte à quelques instants avant le décollage, sur un vol de 13 heures à destination de Dubaï. Puis il avait chuté de six mètres sur le tarmac, avant d’être transporté à l’hôpital avec seulement des «blessures relativement légères», selon les autorités locales. L’homme était en ««état de crise», selon les forces de l’ordre, et l’avion a pu décoller avec six heures de retard.