De Wall Street à Paris, les Bourses mondiales s'enfoncent sur fond de craintes de récession aux États-Unis

Les Bourses européennes s'enfonçaient en terrain négatif vendredi après la publication d'un taux de chômage aux États-Unis en juillet plus haut qu'anticipé, à 4,3% contre 4,1% en juin, au plus haut depuis octobre 2021, selon le département du Travail américain.

Vers 11H45 GMT, la Bourse d'Amsterdam perdait 2,19%, Milan 2,30% et Francfort 1,84%, après être brièvement passée sous les 2%. Paris perdait, elle, 0,93% et Londres 0,63%. Sur le marché obligataire, le taux d'intérêt des emprunts des États-Unis à dix ans baissait à 3,82%, contre 3,98% la veille en clôture, au plus bas depuis fin décembre.

De l’autre côté de l’Atlantique, la Bourse de New York a ouvert en nette baisse. Au cours des premiers échanges, l'indice Dow Jones reculait de 0,93%, le Nasdaq, à dominante technologique, chutait de 2,53%, plombé notamment par Intel qui s'écroulait de 28% après l'annonce de 15.000 suppressions d'emplois. Le S&P 500 s'affaissait de 1,51% vers 13H37 GMT.

Par ailleurs, le dollar chutait lourdement en particulier face au yen, après les données de l’emploi américain, susceptibles d'inciter à une baisse de taux de la Réserve fédérale (Fed). Vers 12H45 GMT (14H45 à Paris), le billet vert chutait face à la devise nippone, qui prenait 1,03% à 147,83 yens pour un dollar. Il ployait aussi face à la monnaie unique européenne, qui s'appréciait de 0,83% à 1,0893 dollar pour un euro.