Sauvée par son casque, déjà dans l’histoire... 5 choses à savoir sur Maëva Squiban, phénomène du Tour de France féminin

Sauvée par son casque

Maëva Squiban est une guerrière. Lors d’un entraînement dans le Var en mai 2025, soit deux mois avant le Tour de France féminin, la Bretonne est violemment percutée par une voiture. Touchée aux poignets et aux coudes, la native de Brest s’en sort bien. «Mon casque m’a sauvé la vie. Je m’en sors bien. J’ai une minerve et quelques douleurs, mais je n’ai rien de cassé», confiait-elle au Télégramme . Solide mentalement, Squiban a trouvé les ressources et l’énergie pour participer au Tour de France deux mois plus tard. Admirable.

Un cadeau de Noël qui a tout changé

Un simple cadeau de Noël a bouleversé sa vie : un VTT offert par ses parents. Ce vélo a révélé sa passion pour le cyclisme. Par la suite, la jeune Bretonne n’a plus jamais lâché son guidon, prenant sa première licence à l’âge de 13 ans. « J’ai tout de suite adoré pédaler. Alors on m’a inscrite au club de Gouesnou, où j’ai signé ma première licence, et mon plaisir, au début, était basique : je voulais juste battre les copains le dimanche», racontait l’intéressée dans les colonnes du magazine brestois Sillage .

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Nouvelle recrue d’UAE

Formée au Stade Rochelais Charente-Maritime, Maëva Squiban est rapidement recrutée par la formation Arkéa-B&B Hotels. Scrutée de près, elle rejoint finalement UAE Team ADQ (UAE Team Emirates chez les hommes, où court notamment Tadej Pogacar) en 2025. «C’était impossible de refuser une telle proposition. C’est probablement une possibilité pour moi de franchir encore un cap», confiait la coureuse à Sillage. À noter que Le Figaro l’avait placé dans les Françaises à suivre pour l’édition 2022 du Tour de France. On comprend mieux pourquoi.

Amoureuse de la Bretagne

Maëva Squiban est attachée à ses terres. Pure bretonne, elle poursuit son apprentissage du cyclisme dans son club formateur de Gouesnou. Malgré les nombreux déplacements aux quatre coins du globe, la jeune coureuse aime passer du bon temps chez elle. «Quand je reviens, j’aime justement reprendre pied à Bohars, où vit ma famille. Pour moi, en matière de cyclisme, j’aime vivre ici parce que cela m’offre la possibilité de rouler vers des coins superbes comme la route touristique de Porspoder ou les monts d’Arrée», souriait Squiban pour Sillage. 

Déjà dans l’histoire

En remportant la 6e étape jeudi à Ambert puis la 7e ce vendredi à Chambéry, Maëva Squiban rentre déjà dans l’histoire. La Bretonne est, d’après une statistique Opta, la première française à remporter deux étapes de suite sur un Tour de France, hommes et femmes confondus. Le dernier coureur à avoir réalisé cet exploit était Charly Mottet en 1991. C’est dire la performance.