Bertille Bayart : «On a tout dissous, sauf la dette»

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Bertille Bayart : «On a tout dissous, sauf la dette»

Ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire a soulevé le risque que pourrait poser «l'application du programme de rupture du Nouveau Front populaire». Stephanie Lecocq / REUTERS

CHRONIQUE - C’est sur le redressement des comptes publics qu’il faudrait créer un gouvernement d’union nationale. Mais c’est le contraire qui risque de se produire.

Quel spectacle ! Le résultat des élections législatives dimanche soir a plongé la classe politique française et avec elle le pays tout entier dans un immense mouvement brownien, fébrile et éprouvant. Quel gouvernement sortira de cette agitation, avec quel premier ministre, appuyé sur quelle « majorité » - les guillemets sont de circonstance ! - et à quelle date ? Il n’existe à ce jour aucune réponse à chacune de ces questions. Et il n’en existera probablement aucune qui soit robuste.

La configuration de la nouvelle Assemblée nationale contraint à envisager des coalitions. Sur les plateaux, les nouveaux députés et les chefs de parti défilent pour tenir des propos lénifiants. Résumons-en l’esprit, à partir des mots déjà devenus creux après 48 heures de rabâchage : entre gens de bonne volonté capables de prendre leurs responsabilités, travaillons à nous rassembler dans le dialogue pour répondre aux attentes de nos concitoyens afin de changer leur vie concrète en commençant…

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