« Trop de responsables sont englués dans des tâches chronophages » : le véritable casse-tête du bilan carbone

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« Trop de responsables sont englués dans des tâches chronophages » : le véritable casse-tête du bilan carbone

Près d’un responsable de développement durable sur deux se dit frustré face à la complexité de la collecte des données de bilan carbone.  narawit / stock.adobe.com

Alors que les États musclent l’obligation des entreprises de faire des rapports sur leurs émissions carbones, une étude réalisée par la start-up Sweep et le cabinet Capgemini révèle l’étendue du chantier à mener.

Passer du tableur Excel à la comptabilité en temps réel. Pour beaucoup d’entreprises européennes, la question du bilan carbone est devenue une réalité tangible avec l’entrée en vigueur début 2024 de la CRSD - Corporate Sustainability Reporting Directive. Un texte qui prescrit, pour le moment aux seules entreprises de plus de 500 salariés et/ou 50 millions d’euros de chiffre d’affaires, des obligations de reporting extra-financier sur leurs données ESG (environnemental, social, gouvernance). 

Et un véritable casse-tête pour les entreprises, comme le révèle une vaste étude menée conjointement par Sweep et Capgemini Invent. La start-up tricolore qui développe une plateforme de gestion de données ESG, et le cabinet de conseil, ont interrogé environ 500 responsables et dirigeants de développement durable dans quatre marchés clés (France, Royaume-Uni, Allemagne, États-Unis) allant de grands groupes jusqu’à la PME dans treize secteurs d’activité. 

Sans surprise, ces dirigeants sont plus…

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