Un électrochoc? Mi-janvier, Meyer Burger, un fabricant suisse de panneaux solaires menaçait de fermer d’ici à avril son site de production à Freiberg, en Allemagne, l’un des plus importants d’Europe, ouvert il y a seulement trois ans, avec 500 emplois à la clé. «La détérioration de l’environnement du marché en Europe rend insoutenable dans l’immédiat la poursuite d’une production de solaire à grande échelle», justifiait l’entreprise.
À la place, elle compte développer son activité aux États-Unis, grâce au «soutien de politiques industrielles», notamment les généreuses subventions et crédits d’impôt de la loi IRA (Inflation Reduction Act), mise en œuvre par Joe Biden il y a un an et demi. La décision finale sur la fermeture de l’usine de Freiberg devrait être prise d’ici à la fin février.
Branle-bas de combat à Berlin, où des discussions se tiennent avec le ministère de l’Économie pour tenter d’éviter cela, ainsi qu’à Bruxelles, où la Commission se penche, un peu tard, sur le sort de l’industrie…