Les secrets musicaux des Jeux olympiques de Paris, la plus grande discothèque du monde

Réservé aux abonnés
Au Parc des champions, au pied du Trocadéro, les athlètes fêtent leurs victoires comme en boîte. ODD ANDERSEN / AFP

De la cérémonie d’ouverture aux épreuves, une playlist de 4000 morceaux a été concoctée pour transformer la ville et les stades en karaoké permanent ou en dance floor.

Sur le coup de 22 heures, le Stade de France s’est mis à gronder. Alors que le champion suédois Armand Duplantis allait tenter de battre son propre record du monde du saut à la perche mercredi 5 août, le DJ du Stade a mis quelques secondes de trop pour arrêter Allumez le Feu dont les paroles défilaient sur un bandeau. Au Stade de France, un moment de silence a suivi le carton rouge jaune donné au DJ. Le sportif nordique a ensuite levé les bras et a frappé ses mains en accélérant progressivement ses battements. Aussitôt repris par les 70 000 supporters, ce «clapping» l’a soutenu dans sa course d’élan. Armand Duplantis a battu son propre record. Le DJ s’est alors rattrapé. En l’honneur du champion du royaume des rennes, il a diffusé Dancing Queen, l’un des tubes planétaires de Björn Andersson et de Björn Ulvaeus, les deux «B» du mythique groupe suédois de pop, Abba. Arrivée spécialement de Stockholm pour être présente dans les gradins, la reine Sylvia de Suède, dont c’est la chanson…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 89% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous