Cet article est issu du Figaro magazine
Éric Ciotti n’est pas Tom Cruise. Il n’aime pas particulièrement les cascades. Ni les changements de scénario, imposés par son principal adversaire, Emmanuel Macron. La veille de l’annonce de la nomination de Rachida Dati au gouvernement, le patron des LR a reçu un coup de fil du premier ministre, Gabriel Attal. En substance, le jeune chef du gouvernement lui assurait qu’il ne procéderait pas à de nouveaux débauchages dans les rangs des Républicains. «ça ne sert à rien, ça crispe et ça n’augmente pas la majorité», aurait dit l’hôte de Matignon à son interlocuteur. Patatras, le lendemain, Rachida Dati est nommée ministre de la Culture.
Rachida Dati n’est pas une prise comme les autres. Comme a tenté de lui expliquer le lendemain Gabriel Attal, c’est «une marque». La présidente du conseil national des LR (le Parlement du parti) était surtout la tête d’affiche du mouvement à Paris et la dernière star qui pouvait aller sur tous les plateaux et, avec son…