À quoi ressemblait le multimillionnaire Bryan Johnson avant son incroyable transformation ?

«Je m’astreins à plus d’une centaine d’actions par jour que mon corps réclame pour être dans une forme optimale», révèle Bryan Johnson dans le documentaire «Don’t die» («Ne mourrez pas», en français), que lui a dédié Netflix. Parmi les protocoles auxquels il s’adonne chaque jour, il mentionne notamment la luminothérapie, l’électrostimulation, le bio feedback, la thérapie à lumière rouge, les LED pour les cheveux, sans oublier son heure de musculation, son régime alimentaire strict ou encore ses centaines de compléments alimentaires ingérés... pour n’en citer que quelques-uns. Un mode de vie extrêmement rigoureux que le multimillionnaire a adopté depuis qu’il s’est mis en quête d’inverser le processus de vieillissement. Sa silhouette longiligne et musclée, qu’il ne cesse d’exhiber sur ses réseaux sociaux sous toutes ses coutures, témoigne de son impressionnante transformation physique et mentale. 

Avant de fonder son propre programme anti-âge en 2021, Blue Print, l’entrepreneur américain de 47 ans menait en effet un style de vie à mille lieues de celui qui est illustré dans le reportage. Cet obsédé de la longévité était méconnaissable avec ses 25 kilos en plus accumulés durant sa dépression, comme le dévoilent quelques rares photos dans le film.

«Je me suis détruit le corps et l’esprit»

Dans un épisode du podcast «The Diary of a CEO» du britannique Steven Bartlett, diffusé l’année dernière, il racontait avoir grandi dans une famille «pauvre» dans les États-Unis des années 80, qui le nourrissait notamment de «pain», «de céréales sucrées et saupoudrées de sucre» ainsi que «d’aliments transformés». Il se souvient également d’une «exposition au soleil excessive» et «sans crème solaire», admettant qu’il n’était «pas en très bonne santé» à cause de ces anciennes habitudes.

Capture d’écran de la bande-annonce du documentaire «Don’t die» diffusé sur Netflix. Netflix

C’est à l’époque où il fonde Braintree et qu’il devient un entrepreneur à succès, dans les années 2000, que sa vie bascule. Son rythme de vie effréné au travail et ses problèmes personnels marquent les prémices d’une longue descente aux enfers. «20 ans de dépression entrepreneuriale, une mauvaise relation conjugale, à essayer de vivre avec la religion… Je me suis détruit le corps et l’esprit, en quelque sorte, pendant vingt ans», confiait-il dans l’émission, non sans émotion. Et d’avouer : «Cela me fait souffrir de voir tous les dégâts que je me suis causés.»

Capture d’écran de la bande-annonce du documentaire «Don’t die» diffusé sur Netflix. Netflix

25 kilos en 10 ans

En 2020, dans le média américain «Medium», il racontait lui-même à la troisième personne du singulier comment il avait «viré» de sa vie celui qu’il appelle «le Bryan du soir», une ancienne version de lui-même qui se manifestait entre 17 heures et 22 heures, symptôme de sa dépression. «Pendant dix ans, le "Bryan du soir" a trop mangé et a pris plus de 25 kilos, alimentant un sentiment de honte, de culpabilité et de mal-être incessants. Chaque soir, il échouait au test des chamallows ; il négligeait temporairement l’avenir au profit de l’ici, du maintenant, des glucides et du sucre. Son comportement a eu des répercussions dévastatrices sur les autres Bryan», écrivait-il.

Il développe ensuite les différentes facettes de sa personnalité qui apparaissaient lors de plusieurs créneaux horaires précis, entravant son bien-être et sa santé mentale. «La consommation excessive de nourriture pendant la soirée rendait presque impossible un sommeil de qualité pour le "Bryan de la nuit" (22h-6h), ce qui rendait le "Bryan du matin" (6h-12h) assez mécontent car il se sentait constamment fatigué, irritable et mal préparé aux exigences de la vie. En bref, le "Bryan du soir" rendait la vie misérable à tous les Bryan.»

Capture d’écran de la bande-annonce du documentaire «Don’t die» diffusé sur Netflix. Netflix

Des résultats «spectaculaires»

C’est après avoir vendu sa société Braintree pour 800 millions de dollars, finalisé son divorce et sa rupture avec la religion mormone qu’il a commencé à changer radicalement son mode de vie. Dans la foulée, en 2019, il prend la décision de «renvoyer le Bryan du soir de son poste, lui retirant ainsi son autorité pour prendre des décisions en matière de consommation alimentaire», poursuit-il dans son monologue. Désormais, «quelles que soient les circonstances, seul "le Bryan du matin" peut décider quand, quoi et en quelle quantité manger.» Déjà à l’époque, il constatait des résultats «spectaculaires» sur sa forme physique : «27 kilos de moins à transporter et des niveaux records de santé et de bien-être mesurés.»

Dans le reportage Netflix, sorti début janvier 2025, Bryan Johnson dit avoir réalisé une IRM de son corps entier prouvant ses prouesses. «La répartition de mes muscles et de mes graisses est optimale à 99% sur tout mon corps», affirme-t-il avec fierté, précisant n’avoir «jamais été dans une aussi bonne condition physique». 

La transformation physique de Jocelyne Wildenstein, alias la "femme-chat"

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