Femmes afghanes : quelles seront les conséquences de la décision de la Cour nationale du droit d’asile ?

Réservé aux abonnés

Femmes afghanes : quelles seront les conséquences de la décision de la Cour nationale du droit d’asile ?

Des femmes dans la province du Lôgar, en Afghanistan, le 7 janvier 2024.  WAKIL KOHSAR / AFP

FIGAROVOX/TRIBUNE - Le 11 juillet, la CNDA a jugé que les femmes afghanes pouvaient prétendre au statut de réfugiées en France. Une décision qui illustre l’extension continue du périmètre du droit d’asile, s’inquiète l’avocat et essayiste Philippe Fontana.

Avocat et essayiste, Philippe Fontana a été candidat LR-RN aux élections législatives de 2024. Il a notamment publié La vérité sur le droit d'asile (Éditions de l'Observatoire, 2023).


Le vote de nos concitoyens lors des dernières élections législatives démontre leur opposition à toute nouvelle immigration. Et pourtant, outre la coalition formée pour s'y opposer, le gouvernement des juges va au contraire la favoriser. Une récente décision concentre à elle seule les maux dont souffre notre pays. 

Le 11 juillet dernier, la Cour nationale du droit d'asile (CNDA) a rendu un arrêt dans sa formation la plus solennelle. Sa «grande formation» composée de son président et de huit autres membres dont trois proposés par le HCR (l'agence du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés), a rendu une décision historique. S'appuyant sur un arrêt récent de la CJUE (Cour de justice de l'Union européenne, autre institution internationale) du 16 janvier 2024, la CNDA a décidé…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 85% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous