Israël a «du travail» à faire pour convaincre la génération Z, selon Benyamin Netanyahou

Israël a «du travail» à faire pour convaincre les jeunes de la génération Z, a déclaré mercredi le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou dans une émission britannique en ligne. Selon une étude publiée fin juillet par l'institut Gallup, seulement 6% des 18-34 ans aux États-Unis ont une opinion favorable du dirigeant israélien, et 9% approuvent la campagne militaire d'Israël à Gaza.

Dans de nombreuses capitales occidentales - Londres, Paris, Berlin ou Washington - des milliers de jeunes ont participé depuis presque deux ans à des manifestations propalestiennes. Interrogé sur la chaîne Youtube britannique «Triggernometry», qui dit promouvoir «la liberté d'expression» en abordant des sujets «importants et controversés», Benyamin Netanyahou a reconnu qu'il y avait «du travail à faire auprès de la Gen Z (née entre 1997 et 2012, NDLR) et dans tout l'Occident».

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Complot orchestré contre Israël

Il a également déclaré que l'opposition à Israël au sein de cette jeune génération était le résultat d'une campagne contre l'Occident, et a répété son affirmation, non étayée, d'un complot orchestré contre Israël et les pays occidentaux, sans en nommer les auteurs. Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a ordonné mercredi le rappel de 60.000 réservistes après avoir donné son feu vert à la prise de la ville de Gaza, en pleine médiation en vue d'une trêve dans le territoire palestinien et la libération d'otages.

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort côté israélien de 1219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. La riposte israélienne a fait 62.122 morts à Gaza, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU. Depuis son retour à la Maison-Blanche fin janvier, le président américain Donald Trump a offert un soutien indéfectible à Israël, et Benyamin Netanyahou a loué mercredi «un ami exceptionnel d'Israël et un leader exceptionnel». «Nous avons beaucoup de chance d'avoir un chef aux États-Unis qui n'agit pas comme les dirigeants européens, et ne cède pas aux pressions,» a-t-il ajouté, en référence à l'intention de pays comme la France et le Royaume-Uni de reconnaître l'existence d'un État palestinien.