«C'est à l'Assemblée qu'on aurait dû aller» : sur l'A6, les agriculteurs frustrés par le discours d'Attal remontent vers Paris

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«C'est à l'Assemblée qu'on aurait dû aller» : sur l'A6, les agriculteurs frustrés par le discours d'Attal remontent vers Paris

Les protestataires regardent la déclaration de politique générale de Gabriel Attal depuis leur barricade sur l’autoroute A6. Hugues Maillot / Le Figaro

REPORTAGE – Sur l'un des huit points de blocages autour de Paris, les agriculteurs ont suivi de près le discours de politique générale du premier ministre, en attente d'annonces concrètes. Déçus, ils ont déplacé leur barrage plus proche de la capitale.

À mesure que les heures s'égrènent, l'effervescence se fait sentir. Sur cette portion de l'autoroute A6, en Essonne, 150 tracteurs sont rangés par deux le long de la rambarde de sécurité, dans le sens « province-Paris ». Des saucisses, des côtes de porc et de grands bries, spécialité locale, cuisent doucement sur les barbecues. Au moins deux centaines d'agriculteurs se pressent autour d'un barnum blanc, planté à côté d'un feu de palettes continuellement alimenté. Le premier ministre Gabriel Attal s'apprête à prononcer un discours de politique générale très attendu.

Pour l'occasion, les responsables syndicaux de la FNSEA et des Jeunes agriculteurs ont branché un écran de télévision et des enceintes à un groupe électrogène. Sur ce point de blocage, à une trentaine de kilomètres de Paris, personne ne veut perdre une miette de potentielles annonces gouvernementales. Ils vont rapidement déchanter. Quand le premier ministre prend la parole, les railleries prennent rapidement le pas sur le…

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