À bord de la frégate Ventôse chassant les trafiquants de cocaïne

  • Envoyé spécial sur le «Ventôse»

La houle avait forci. Avec des creux de trois mètres cinquante et des rafales de vent à 35 nœuds, le Ventôse et ses 113 marins se faisaient secouer pour rien. Avec cette météo, aucun go fast, bourré ou non de ballots de cocaïne, n'aurait été assez fou pour prendre la mer. L'hélicoptère de bord pouvait encore voler. Mais il était impossible de mettre à l'eau l'Etraco (embarcation de transport commandos), le grand zodiac noir chargé d'aborder les hors-bord des trafiquants, sans risquer de le cogner sur la coque en acier du navire.

L'action étant devenue momentanément impossible, le commandant décida de mettre sa frégate de surveillance à l'abri du vent, sur l'île toute proche de Curaçao. La commissaire fit, pour l'escale, les démarches auprès de ce territoire hollandais. La médecin capitaine donna, dans la cafétéria des officiers mariniers, une conférence sur l'histoire et les diverses attractions de cette île touristique, découverte par Amerigo Vespucci en 1499, et aujourd'hui reliée à Amsterdam…

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