«L'extrême droite à genoux devant la résistance communiste» : Mélenchon raille la présence de Le Pen au Panthéon

Le temps d’une cérémonie, toute la classe politique s’est rassemblée au Panthéon pour rendre hommage au résistant communiste Missak Manouchian, qui a fait mercredi soir son entrée au Panthéon aux côtés de son épouse, Mélinée, et de ses frères d’armes. Si les querelles politiciennes ont été mises entre parenthèses pendant quelques instants, cela n’a pas empêché Jean-Luc Mélenchon de décocher une flèche à l’encontre de Marine Le Pen. Dont la présence n’était souhaitée ni par la gauche, ni par les descendants de résistants, ni même par Emmanuel Macron. En ses qualités de présidente du groupe RN à l'Assemblée, et de fille de Jean-Marie Le Pen, Marine Le Pen a été pointée du doigt et accusée d’être l’héritière politique des commanditaires de la mort de Manouchian.

Si «tout le monde est invité» à un hommage national, l’ancien candidat insoumis à la présidentielle a confié à TF1 «avoir eu une secrète jubilation parce que enfin tant d’années après ces capitulations sans conditions, l’extrême droite vient rendre hommage à la résistance communiste, alors qu’ils l’ont tellement décriée.» «Ça me fait plaisir de voir l’extrême droite à genoux devant la résistance communiste. Ça me plaît», s’est réjoui Jean-Luc Mélenchon. Qui «n’a pas pu s’empêcher pour (lui-même), lorsqu’on s’est posé des questions, d’avoir une forme de satisfaction».

Une réponse à ses détracteurs

Considérant que «les résistants communistes ont eu le dernier mot, de tous les points de vue possibles», l'ancien député des Bouches du Rhône indique toutefois qu’il faut s’attendre à ce que «toute la représentation nationale» vienne lorsque cette dernière est invitée à ce type d’évènements. Comme une pique à ceux qui ont critiqué les Insoumis, venus à la cérémonie à la mémoire de Robert Badinter et à l’hommage aux Invalides pour l’attaque terroriste du 7 octobre en Israël, alors qu’ils n’étaient pas les bienvenus.