La (longue) liste des absents contre la Juventus
«Bien sûr, il y a trois joueurs absents que vous connaissez : Sam (Umtiti), Nabil (Bentaleb) et Thiago (Santos) qui ont été opérés. Ethan (Mbappé) est toujours à l’arrêt, comme Hakon (Haraldsson) et André Gomes est à la fois blessé et pas qualifié. Rémy Cabella n’est pas rétabli, Ousmane Touré et Thomas Meunier se sont blessés lors du match contre Lyon. Ismaily n’est pas complètement rétabli pour être dans le groupe demain. Et Rafael Fernandes, Aaron Malouda et Akim Zedadka ne sont pas sur la liste.»
Ousmane Touré blessé contre Lyon
«Lorsqu’il est rentré, il a ressenti une douleur à la cuisse. On en saura plus sur la durée de son indisponibilité mais ce ne sera pas envisageable de l’avoir dans le groupe pour demain.»
Les clés du match face à la Juve
«Chaque match de C1 est différent mais le paramètre indispensable à chaque fois, c’est l’engagement. L’intensité et l’engagement, c’est la condition nécessaire pour faire un résultat. (La Juventus), c’est une équipe très bien organisée tactiquement, difficile à jouer avec beaucoup d’individualités. Mais ce qui est important est d’être conscients qu’on a déjà fait deux exploits, donc vous devez être capables de le reproduire quand vous l’avez déjà fait deux fois. Ce sera un très match difficile mais on jouera notre chance à fond, on est chez nous. Notre public va nous aider, nous donner de la force.»
La grande forme du gardien Lucas Chevalier
«Cela donne de la confiance à toute l’équipe, à la défense déjà mais pas que. Lorsque vous avez un gardien de très haut niveau qui, soit vous maintient dans le match, soit vous permet de garder un résultat comme contre l’Atlético, cela donne beaucoup confiance. Mais je dis toujours que c’est la force de groupe qui est importante. Si Lucas est à ce niveau aujourd’hui, c’est qu’il sent que le groupe fait beaucoup d’efforts devant lui pour bien défendre. Cela lui donne beaucoup de confiance à lui, pour être épanoui dans son rôle de gardien de but.»
Les perspectives de qualification en barrages
«Si on fait un tableau de marche avant la compétition, lorsque vous jouez le Sporting à l’extérieur, (le Real) Madrid ici et l’Atlético à l’extérieur, peut-être qu’on aurait pu prévoir un ou trois points, on en a six aujourd’hui en ayant joué les deux plus grosses équipes du groupe… avec la Juve quand même et Liverpool (rires). Mais en tout cas, ça nous donne de la confiance. Ça ne veut pas dire qu’on est qualifiés ou que tout va se passer parfaitement bien d’ici la fin de la compétition. Mais lorsque vous avez déjà battu ce genre d’équipes, vous êtes capables de le refaire. Et ça aussi, c’est un plus indéniable.»
Le regard sur le LOSC après ses deux exploits
«Je ne fais pas trop attention à tout ça. Les équipes nous prennent certainement plus au sérieux. Mais concernant l’image, ou ce qu’on dégage, je n’ai pas forcément vu de changements.»
L’efficacité de Jonathan David sur penalty
«’’Jona’’ s’exerce quasiment chaque veille de match, le plus souvent sans gardien. Mais le plus souvent, c’est à côté (sourire). Donc je le chambre parfois mais la grande force de Jona, c'est que son sang est très très froid. Pour moi, c’est la plus grande qualité à avoir pour tirer un penalty. C’est de la technique bien sûr mais le plus important est d’être capable d’attendre sept, huit minutes comme à Lens. C’est de la gestion des émotions, faire le vide, être concentré, faire abstraction des conséquences de la réussite ou non du tir au but. Il est imperturbable là-dessus, dans son jeu aussi. Il a une grande confiance en lui, il peut rater deux occasions nettes dans un match, mais il ne doutera pas sur la troisième.»
Le manque de reconnaissance des entraîneurs français
«Faire le défenseur des entraîneurs français oui, mais ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’entraineurs étrangers de qualité, en France et ailleurs. Mais je trouve qu’on valorise beaucoup plus les gens qui viennent de l’étranger que les entraîneurs français. Pour éviter la polémique, je ne vais pas parler de moi mais d’Eric Roy. Est-ce que vous entendez parler beaucoup d’Eric Roy qui fait des choses extraordinaires, en Champions League et en championnat ? En championnat aussi, avant et après (la Ligue des champions), le plus souvent il a fait des résultats extraordinaires. Mais on n’en parle pas énormément, on ne dit pas que c’est génial… C’est juste ça. Il n’est pas question de faire une scission entre les entraîneurs français et étrangers. Mais je trouve que, en France, on ne met pas forcément en valeur, lorsque c’est le cas, le travail des entraîneurs français. Pourquoi ? Je ne sais pas, à vous de me le dire.»
La réussite lilloise en C1
«J’ai vu beaucoup de commentaires qui disaient qu’on avait eu beaucoup de chance lors des derniers matchs, que j’avais eu beaucoup de chance. C’est vrai, j’en ai beaucoup et j’espère que j’en aurai encore demain pour battre la Juve. En fait, on ne travaille pas à l’entraînement, on s’en remet qu’à la chance.»
L’importance de la victoire
«Statistiquement, on aurait deux chances sur trois d’être au barrage. Sur ma causerie ? je n’en parlerai pas, je parle très rarement du résultat mais plutôt de la façon de jouer, comment attendre le résultat. J’estime que c’est le plus important pour avoir du positif mais aussi enlever la pression négative sur le résultat brut, la qualification… Mais c’est vrai qu'on ferait un grand pas vers la qualification en cas de résultat positif demain, ce qui serait quelque chose d’assez extraordinaire en ayant affronté trois équipes des chapeaux un et deux après quatre matchs. Mais on n’en est pas là, il y a une grosse équipe en face, un grand club, on oublie un peu l’histoire de ce club. Ce sera très compliqué demain.»
La place des jeunes joueurs
«Faire jouer des jeunes ? Ce n’est pas une contrainte, un choix bien sûr car financièrement c’est plus simple de former des jeunes joueurs, il ne faut pas se le cacher. La formation est un pilier du club. On a recruté aussi des jeunes joueurs qui viennent de l’extérieur, comme Osame (Sahraoui) et Mathias (Fernandez-Pardo), qui sont des joueurs en post-formation, avec une petite expérience du haut niveau. Il faut les encadrer avec de l’expérience, des joueurs bien ancrés au LOSC comme notre capitaine (Benjamin André). L’alliage de ces paramètres est important.»
L’approche du match contre Thiago Motta
«On ne va pas se renier, je l’avais déjà dit avant le Real. Après, il y a ce qu’on a envie de faire, ce qu’on pourra faire et ce que l’adversaire nous laissera faire. C’est toujours un rapport de force. On est chez nous, on a envie d’imposer notre jeu mais on sait aussi qu’il y aura des moments où il va falloir être très solides. C’est une équipe très bien organisée avec un coach qui, déjà, en tant que joueur avait une culture tactique très très importante. Il l’a transmise à son équipe. Il faudra faire un match, encore une fois, quasi parfait pour obtenir un résultat positif.»