Fermes urbaines : «Quand la Mairie de Paris gaspille l’argent public pour produire quelques tomates cerises»

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Fermes urbaines : «Quand la Mairie de Paris gaspille l’argent public pour produire quelques tomates cerises»

Anne Hidalgo, en novembre 2021. François Bouchon / Le Figaro

FIGAROVOX/TRIBUNE - Les 300 « Parisculteurs » qui travaillent dans les quelque 120 fermes urbaines de la capitale produisent 30 fois moins qu’un salarié français en moyenne. Cette utilisation de l’argent public par la Mairie de Paris doit interroger, soutient l’économiste Erwann Tison.

Erwann Tison est directeur des études du think-tank de l'Institut Sapiens. Il a publié Un robot dans ma voiture: ne ratons pas la révolution des transports autonomes chez MA Éditions, en 2020.


La France va renouer avec des notions budgétaires qu'elle pensait derrière elle. Avec la « découverte » d'un dérapage du déficit public à plus de 6% du PIB, et l'impossibilité de trouver un consensus parlementaire pour l'endiguer, les Français vont redécouvrir une sémantique qu'ils espéraient disparue, composée de hausses d'impôts, de baisses des dépenses et de la nécessité de « se serrer la ceinture ». Hasard du calendrier, c'est dans ces moments de nécessaire recension des dépenses inutiles que certains exécutifs locaux communiquent sur la réussite fantasmée de leurs projets personnels.

Vendredi 27 septembre, la Mairie de Paris a inauguré « le Jardin de Traverses » dans le 18ème arrondissement, nouveau lieu où les « Parisculteurs » produisent légumes, fruits, aromatiques…

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