Le comité de la Croix-Rouge réceptionne les otages israéliens libérés au poste-frontière de Rafah (bande de Gaza). Présente sur le plateau du 12/13 info, mardi 28 novembre, Lucile Marbeau, porte-parole du CICR, indique : "[Ce que les collègues sur place] disent beaucoup, c’est le soulagement qu’ils peuvent voir. (…) La Croix-Rouge est un emblème de protection. Ils comprennent à ce moment-là qu’ils sont en sécurité, qu’ils vont enfin certainement être libres et pouvoir rejoindre leurs proches." La porte-parole précise qu’à chaque libération, "il y avait un médecin".
La situation à Gaza
Le Comité international de la Croix-Rouge ne participe pas aux discussions politiques, qui déterminent le nombre d’otages. "Une fois qu’il y a un accord entre les parties. Ils font appel au CICR en tant qu’intermédiaire neutre. [Ce rôle très spécifique du CICR] est inscrit dans les conventions de Genève", explique Lucile Marbeau, qui assure qu’aucune journée ne se ressemble.Interrogée sur l’aide humanitaire à Gaza, la porte-parole répond : "La situation avant le cessez-le-feu était catastrophique et quasi-mission impossible pour les organisations humanitaires, dont le CICR. (…) Il y a aujourd’hui près de 80% de la population qui est déplacée. (…) Les besoins sont en termes de nourriture, d’accès à l’eau potable et de médicaments."