«Je n'ai aucune réservation» : à 100 jours des JO, la désillusion des hôteliers et propriétaires d’Airbnb

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«Je n'ai aucune réservation» : à 100 jours des JO, la désillusion des hôteliers et propriétaires d’Airbnb

«Cet été, il y aura moins de monde dans la capitale, Paris ne sera pas complet», prévoit Olivier Petit, directeur général d'In Extenso hôtellerie. HJBC - stock.adobe.com

DÉCRYPTAGE - Les professionnels et les particuliers espéraient une année «exceptionnelle» en termes de revenus. Si certains ont tiré leur épingle du jeu, d’autres se retrouvent aujourd’hui à la peine.

Certains prédisaient une «poule aux œufs d’or» grâce à des revenus locatifs mirobolants durant la période des Jeux olympiques de Paris. Mais à cent jours de leur lancement, c’est la douche froide. Particuliers et professionnels, trop gourmands, n’hésitent plus à baisser leurs prix pour remplir leurs établissements. C’est le cas d’Anna, gestionnaire de locaux commerciaux à Paris, qui a mis son logement en location sur Airbnb en misant sur le mauvais cheval : «J’ai eu beaucoup de demandes de réservation dès que les tickets étaient en vente, mais je n’ai rien accepté. J’ai voulu attendre quelques semaines pour mettre un prix plus élevé. Résultat, je n’ai aucune réservation du 26 juillet au 11 août.» Pour cette période, la quarantenaire espérait louer son deux-pièces du quartier Montorgueil à 1000 euros la nuitée, pour cinq personnes. «J’ai déjà baissé mon prix de 30% par rapport à mes estimations et je vais attendre jusqu’à la fin du mois de mai. Si la situation ne s’améliore pas, je vais encore revoir mes tarifs», déplore-t-elle.

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