Imprévisibles, hyper-radicalisés… Ces ados qui fomentent des attentats

Au siècle dernier en Afghanistan ou dans les années 2010 en Syrie, les djihadistes francophones se rapprochaient par affinité et pour d’évidentes raisons pratiques. C’est un peu une version 2.0 de cette francophonie islamiste que met en évidence la série d’interpellations survenues récemment en Belgique, en France et en Suisse. Mais les temps ont changé: les vétérans du djihad ont fait place à des ados reclus dans leur chambre et dialoguant avec des inconnus via des groupes de discussion en français sur des messageries chiffrées.

Entre le 3 et le 10 mars, 11 jeunes islamistes ont ainsi été arrêtés, dont 10 mineurs (4 en Belgique, 3 en France, 3 en Suisse) et un jeune adulte de 18 ans interpellé en Wallonie. Une liste qui n’est probablement pas close. Ces opérations démontrent une nouvelle fois la menace islamiste et soulignent également les liens entre polices et justices européennes, leur réactivité et l’intensité de leurs échanges d’information.

Tout a commencé le dimanche 3 mars, avec

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