Le jeu risqué du guide suprême Ali Khamenei dans son bras de fer avec Benyamin Netanyahou et Joe Biden

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Un missile iranien est installé à côté des portraits de l'ayatollah Ali Khamenei et du chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, mercredi, à Téhéran. Majid Asgaripour/WANA via REUTERS

ANALYSE - Le régime iranien, qui a compris que sa survie était en jeu, tente de maîtriser ses ripostes à l’État hébreu, tout en rassurant ses affidés, le Hezbollah et le Hamas.

Envoyé spécial à Beyrouth

En attaquant Israël pour la première fois avec des missiles hypersoniques, l’Iran a pris le risque d’encourir une riposte israélienne massive qui pourrait mettre en danger ses intérêts vitaux. La retenue iranienne, après le double assassinat les 30 et 31 juillet du chef militaire du Hezbollah à Beyrouth Fouad Chokr, puis d’Ismaël Haniyeh, le chef du Hamas, à Téhéran, a volé en éclats. Mais, alors que des représailles israéliennes paraissent inéluctables, jusqu’où l’Iran est-il prêt à aller dans une confrontation directe avec l’État hébreu et les États-Unis, qu’il ne souhaitait pas, il y a quelques semaines encore ?

« L’Iran compte probablement sur l’Administration Biden pour restreindre Israël dans ses représailles, estime le chercheur canadien Thomas Juneau, mais c’est un mauvais pari : l’Administration Biden s’est montrée incapable de freiner Benyamin Netanyahou. » En a-t-elle le désir maintenant, alors qu’elle…

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