Renaud Camus et Alain Finkielkraut: les liaisons dangereuses

« Ce n'est pas vrai.. vous n'avez pas fait ça… vous avez dit “bonjour” à Renaud Camus ? Vous savez que c'est pire que de faire un doigt d'honneur à la reine d'Angleterre ? » s'effare Alain Finkielkraut en se prenant la tête dans ses mains d'un air consterné… Ce « bonjour » sec, en guise de salutation, l'auteur du Répertoire des délicatesses du français contemporain en fait le summum de la vulgarité, indigne même d'une lettre de l'administration des impôts.

C'est que Renaud Camus n'est pas pour Alain Finkielkraut, le fameux « théoricien-de-la-thèse-d'extrême-droite-complotiste-du-Grand remplacement » tel qu'il est présenté dans les médias : il est d'abord le penseur de l'affaissement démocratique, le champion subtil de la langue, le contempteur des éoliennes, le défenseur du paysage, l'analyste aristocratique de la « dictature de la petite bourgeoisie ». Dans son dernier essai Pêcheur de Perles (Gallimard), l'académicien entreprend de défendre celui qu’il décrit à…

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