L’attaque contre la frégate Languedoc , samedi, n’a pas été revendiquée. Mais elle «s’inscrit dans un contexte de multiplication des attaques et actes de piraterie en mer Rouge par les houthistes yéménites, qui constituent une hausse très préoccupante des atteintes à la liberté de navigation dans cette zone», a observé lundi le Quai d’Orsay. Au ministère des Armées, on se borne à souligner que la menace était «caractérisée». En dire davantage supposerait d’en tirer éventuellement des conséquences. Pour l’instant, la France s’en tient à sa mission de surveillance et de protection du trafic maritime. Paris s’inquiète du risque «d’embrasement régional».
Les rebelles yéménites font peser une menace récurrente en mer Rouge, où les navires commerciaux se trouvent à portée de tir de missiles et de drones. Depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas, les houthistes, qui appartiennent à «l’axe de la résistance» soutenu par l’Iran, ont promis d’attaquer les navires liés à Israël ou en route…