La sécurisation des JO 2024 donne un nouvel élan à la réserve de la police

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Les réservistes opérationnels de la police national sont formés au minimum deux cents heures, dans 18 centres situés au sein des unités CRS (ici, celle de Carcassonne). BOYER Claude/PHOTOPQR/L'INDEPENDANT/MAXPPP

DÉCRYPTAGE - Les candidatures affluent. 2000 recrues seront formées d’ici juin pour sécuriser l’événement, pour un total de 11.000 réservistes à la fin de l’année.

À la veille des Jeux olympiques et paralympiques 2024, le succès dépasse les espérances pour la réserve opérationnelle de la police nationale. Selon nos informations, le cap des 26.000 candidatures vient d’être franchi depuis la création de ce corps, ouvert en 2022 à la société civile. Il est censé parvenir à 30.000 effectifs, au total, d’ici à 2030. «Un objectif qui sera largement atteint», estime un haut responsable du ministère de l’Intérieur.

Cette réforme portée par le directeur général de la police nationale (DGPN), Frédéric Veaux, sous l’autorité de Gérald Darmanin, est l’un des projets sécuritaires les plus ambitieux de ces dernières années au ministère de l’Intérieur. «Il offre déjà une marge de manœuvre et une souplesse inespérées dans une période tendue, marquée par de nombreux départs à la retraite dans l’institution», confie un préfet.

En ce début d’année, la réserve opérationnelle de la police nationale dispose de 7751 personnes dans ses rangs, dont 3095 issues de la société…

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