«Je resterai tant que je croirai à ce projet»: Charles Leclerc ne pense pas à quitter Ferrari
Revenu dans un entretien accordé à l’Équipe, pour le compte du prochain GP de Monaco ce dimanche, le pilote monégasque Charles Leclerc a fait part de sa confiance inébranlable en Ferrari, son écurie, malgré un début de saison loin des premiers rôles. Dernier vainqueur à Monaco, lors du GP 2024, Charles Leclerc se souvient après son succès : «Le saut dans le port avec Fred (Vasseur, le patron de l’écurie Ferrari) ou alors la soirée le mercredi soir avant le Grand Prix avec toute l’équipe. Oui, ce sont les deux moments qui ont vraiment marqué ma mémoire. (...) En fait, le cadeau, c’était peut-être la soirée du dimanche soir. Pour le coup, c’était beau. Je crois que, pour moi, c’était une première. Oui, il y avait tous les membres de l’équipe. On était plus de 150 au Jimmy’z ( boîte de nuit monégasque).»
Battu jusque-là à domicile sur chacune de ses tentatives précédentes, Leclerc parle de cette victoire du 26 mai 2024 comme un accomplissement personnel : «Honnêtement, c’est un rêve qui se réalise. Donc du point de vue personnel, c’était vraiment une case qui s’est cochée. C’est important et c’est un moment fort, un moment que je n’oublierai jamais de toute ma vie (...)»
À lire aussi Formule 1 : Ferrari et Lewis Hamilton en quête d’un miracle à domicile
«J’ai envie de gagner avec Ferrari»
Revenu ensuite sur ses ambitions cette saison avec la Scuderia, malgré des débuts en dents de scie, le Monégasque a parlé au nom de son écurie et ne se laisse pas abattre : «On y croyait beaucoup tous en tant qu’équipe cette année. Malheureusement, ça a été plus compliqué que ce qu’on voulait en début de saison. Mais je ne perds pas espoir, car la saison est encore très longue. On a vu avec McLaren l’année dernière qu’il était possible de revenir. Red Bull avait démarré très fort et puis c’est McLaren qui a été champion. (...) Je ne crois pas au miracle mais en tout cas, je donnerai absolument tout jusqu’à la fin pour essayer de... décrocher ce titre cette année.»
Interrogé également sur sa frustration lors du dernier GP à Imola et sur sa fidélité à Ferrari, «Lord Perceval» a rassuré tous les fans de la Scuderia en promettant : «Bien sûr qu’il y en a, de la frustration. Surtout sur des Grands Prix où il y a tellement de passion et qui sont encore plus spéciaux comme Monaco. On roule pour Ferrari à Imola, c’est fort ! On veut bien faire et surtout pas se battre pour une obscure quatrième ou cinquième place. Je crois au projet, je crois en Fred (Vasseur). C’est un moment compliqué et c’est facile dans ces moments-là de douter. Mais quand je fais un pas en arrière et que je regarde cette équipe, je ne pense pas à quitter Ferrari. J’ai envie de gagner avec Ferrari, je l’ai toujours dit. Et je resterai tant que je croirai à ce projet. Et j’y crois.»
À lire aussi Formule 1 : Charles Leclerc, Oscar Piastri, Fernando Alonso... Crash à gogo en Australie (vidéo)
Enfin, Leclerc est finalement revenu sur l’enjeu du GP de Monaco ce dimanche, sur les conditions de la course : «Disons que sur le papier, ça semble très compliqué. Il y a encore moins le droit à l’erreur. Les murs, ici (à Monaco), donnent un ressenti dans la voiture qui est exceptionnel. On a beaucoup plus l’impression de vitesse et le défilement est beaucoup plus rapide parce que les murs sont très proches, les bâtiments aussi, donc il y a beaucoup de références visibles qui font que ça donne encore plus une impression de vitesse. Cela ajoute beaucoup d’adrénaline.»
Aligné depuis cette saison avec l’ancien septuple champion du Monde Lewis Hamilton, Leclerc loue sa collaboration avec l’Anglais : «Par contre, ça se passe super bien avec Lewis, on s’entend super bien, on travaille très bien ensemble. C’est un pilote qui est extrêmement talentueux, qui a réussi le plus dans ce sport, qui a gagné le plus, c’est sûrement le meilleur pilote que la Formule 1 ait jamais vu. Pour moi, c’est une grande motivation de pouvoir montrer ce que je sais faire dans la même voiture que lui.»