« Tellement jolie, elle m’ensorcelle, la Seine, la Seine, la Seine. » Pas sûr qu’en ce moment, le Comité d’organisation des Jeux olympiques (Cojo) de Paris 2024 écoute en boucle les paroles écrites par Matthieu Chedid pour le film d’animation Un monstre à Paris, sorti en 2011. Car, loin de les ensorceler, le fleuve aurait plutôt tendance à les tourmenter.En misant sur la Seine pour disputer les parcours de natation lançant les épreuves du triathlon les 30, 31 juillet et 5 août prochains – sans oublier ensuite la natation marathon les 8 et 9 août –, les organisateurs s’étaient lancés dans un formidable et périlleux défi. Qu’ils craignent désormais de perdre. Sans pour autant avoir songé à une issue de secours.
« Il n’existe pas de plan B », confiait ainsi début avril Tony Estanguet, le patron de Paris 2024. Une assertion toujours valable en ce début juillet, alors que les abondantes précipitations des mois de mai et juin sur la capitale n’ont guère favorisé les perspectives de baignade dans…