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Pour les 100 ans de sa mort, Gabriel Fauré au delà du «Requiem»
Insaisissable, Gabriel Fauré ? «Sans le moindre doute», répond malicieusement Lucas Debargue. Le pianiste de 33 ans, qui s’est fait connaître en 2015 grâce au concours Tchaïkovski, vient de publier chez Sony Classical l’intégrale de l’œuvre pour piano seul du compositeur français, qui, cent ans après sa mort, reste principalement connu du grand public pour son Requiem. Réputé pour le caractère souvent imprévisible de ses interprétations et son approche néanmoins hautement intellectuelle - voire philosophique - des œuvres, le jeune homme, qui confesse une passion tardive pour l’œuvre du disciple de Saint-Saëns, n’hésite pas à renvoyer aux précieux et nombreux écrits de Vladimir Jankélévitch sur Fauré pour définir son style et son évolution. «Il est donc essentiellement évasif - c’est-à-dire qu’il s’échappe, invisible et intangible, et pourtant toujours présent, comme le sont la musique et les parfums qu’on ne peut ni voir ni toucher. (…) Quelque chose qui n’est rien et qui est donc presque…