Ligue des nations : pourquoi les Bleus auront aussi un œil sur Belgique-Italie ?

Plus que deux matches et l’équipe de France sera fixée sur son classement en Ligue des nations, où elle partage le groupe 2 avec la Belgique, l’Italie et Israël. C’est cette dernière nation qu’elle affrontera jeudi (20h45). Au même moment, la Belgique recevra l’Italie à Bruxelles. La Nazionale est leader du groupe avec 10 points, devant la France (9), la Belgique (4) et Israël (0). Les deux premiers sont qualifiés pour les quarts de finale de la Ligue des nations prévus en mars 2025. Le 3e jouera des barrages pour ne pas descendre en Ligue B. Le dernier y est directement relégué.

Si les Bleus gagnent ou font match nul contre Israël, ils seront assurés de finir dans les deux premiers de leur groupe. Pareil en cas de défaite à condition que la Belgique ne batte pas l’Italie. Ce qui enlèverait de la pression pour le déplacement des hommes de Didier Deschamps à Milan dimanche. Par ailleurs, une contre-performance italienne ce jeudi pourrait permettre à la France de prendre la tête du groupe, et donc de se contenter d’un nul face à son rival transalpin dimanche.

Remporter son groupe, un joker en vue du Mondial 2026

Finir 1er du groupe n’est pas anecdotique. D’abord, cela signifie que les Bleus affronteraient un 2e de groupe en quarts de finale de la Ligue des nations dans une confrontation aller-retour, et qu’ils recevraient au match retour. Cela est souvent perçu comme un avantage. Second point intéressant : les quatre meilleurs vainqueurs de groupe auront le droit à un joker dans le cadre des éliminatoires à la Coupe du monde 2026.

Lors de ces éliminatoires, il faudra terminer 1er de son groupe pour être directement qualifié pour le Mondial, ou terminer 2e et disputer des barrages. Mais les quatre meilleurs vainqueurs d’un groupe de Ligue des nations qui n’ont pas fini assez haut lors des éliminatoires seront aussi conviés à ces barrages. Une sorte de filet de sécurité, même s’il serait un peu embarrassant pour une nation comme la France de devoir s’en remettre à cela.