«C'est “L'Île de la tentation”»: le Village olympique, capitale du vice, entre mythe et réalité

Il y a les chiffres d’abord. Ceux qui donnent un petit coup de chaud : 200.000 préservatifs mis à disposition des 14.500 sportifs et leur encadrement pour quinze jours. On a fait le calcul : l’équivalent d’une bande de latex de près de trente-cinq kilomètres, de quoi faire le tour du périphérique parisien ! En prenant possession de sa chambre à Paris, Marseille, Châteauroux ou Tahiti, chaque athlète, quel que soit son sexe, a eu le droit à sa petite pochette carrée en plus de quelques cadeaux de bienvenue. Une montagne de préservatifs à laquelle il faut y ajouter 10.000 exemplaires sans latex (pour ceux qui sont allergiques au suc végétal) et 20.000 protections appelées avec poésie digues buccales (protection en cas de sexe oral).

Il y a ensuite les petites phrases qui alimentent la fantasmagorie autour du village. Comme celle lâchée par Daniel Costantini, entraîneur de l’équipe de France de handball dans L’Équipe, après la quatrième place des Bleus à Atlanta…

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