Armée : les plongeurs de combat, ces professionnels de l'infiltration

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Une eau tranquille, en apparence seulement. Deux silhouettes apparaissent : ce sont celles des plongeurs de combat, spécialisés dans l'infiltration. Ce jour-là, derniers préparatifs avant un exercice unique. D'un côté, les plongeurs et de l'autre, une section de combat sur l'eau. Ensemble, ils vont devoir apprendre à se coordonner. À l'aide de bateaux ultrarapides, ces hommes vont devoir débarquer dans une forêt, faire du repérage et abattre les menaces potentielles. Quand soudain, un homme a été touché. Il va falloir l'exfiltrer tout en continuant à sécuriser les alentours. La coordination des forces doit être millimétrée.

Des missions sous-marines pour ne pas être repérés

"On veut pouvoir être à l'aise aussi bien sur terre que sur mer, sur fleuve, sous l'eau", explique le capitaine Dylan, commandant d'unité de la 23e Compagnie d'appui et d'aide au franchissement. Pendant ce temps, une autre équipe sur un bateau protège les soldats à terre. Mais le terrain de prédilection de ces militaires : c'est l'eau. Les plongeurs enfilent un appareil qui leur permet de plonger en toute discrétion. Grâce à un système fermé, ils ne rejettent aucune bulle. C'est le principe de l'infiltration : ne pas être vu. Plus on reste longtemps sous l'eau, plus on peut faire une grande distance sans être vu. Être discret, car ces hommes assurent des missions essentielles comme l'infiltration en territoire ennemi, la préparation des berges pour un débarquement, ou la destruction d'ouvrages comme des ponts qui peuvent s'avérer gênants pour l'avancée des troupes.

Les plongeurs ont été déployés sur différents terrains : l'Afghanistan, le Mali ou récemment en Guyane pour lutter contre le pillage illégal.