Autour de Donald Trump, ils sont une vingtaine de dirigeants réunis en Égypte pour répondre à cette question : quel avenir pour la bande de Gaza ? Après le cessez-le-feu, vient le jour d'après. Est-ce désormais la fin de la crise humanitaire ? Depuis vendredi 10 octobre, les camions entrent à nouveau à Gaza. Scènes impressionnantes où des milliers de personnes se jettent sur les denrées alimentaires. Il faudrait au minimum 600 camions pendant 60 jours pour enrayer la crise aiguë qui frappe la zone. "Les conditions dans le nord de Gaza restent extrêmement fragiles et c'est pour ça que maintenant tous les différents points d'entrée doivent être ouverts dans la bande de Gaza", explique Antoine Renard, directeur du Programme alimentaire mondial de l'ONU pour la Palestine.
Dans le plan de paix, il est prévu une démilitarisation de Gaza, mais comment désarmer le Hamas ? Faire rendre les armes à l'organisation terroriste et détruire ses tunnels, c'est la mission de la force internationale de stabilisation. Elle doit prendre le relais et pourrait être composée de policiers formés en Jordanie ou en Égypte. Une tâche qui s'annonce compliquée puisque le Hamas refuse toute démilitarisation. L'organisation a même lancé le recrutement de 5 000 nouveaux membres, une provocation qui pourrait faire repartir les combats. "Il y a une possibilité que l'armée israélienne utilise sa force pour être sûre d'affaiblir le Hamas. C'est une vraie option", souligne Harel Chorev, chercheur principal au Moshe Dayen Center Université de Tel Aviv (Israël).
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