Fondapol, Observatoire de l’immigration, Institut Rousseau… Les think-tanks sont-ils devenus les seuls endroits où l’on pense ?
« Encore un think-tank ! », s’exclameront les mauvaises langues, sans avoir tout à fait tort. Encore un. À la différence près que l’Institut Valmy va rompre avec la liturgie des cénacles habituels, promet le vice-président des Républicains, Julien Aubert, sur le plateau du Figaro TV, le 6 mai. Le sien ne sera pas une de ces structures vaguement de gauche ou de droite, d’accord selon lui sur l’essentiel : le libre-échange comme boussole et la nation, une idée dépassée pour faire face aux tumultes du monde. Le cercle de réflexion qu’il vient de lancer sera « le seul, avec la Fondation Res Publica, à défendre une rupture franche pour la nation et la souveraineté ».
À croire que la France des 36.000 clochers serait devenue celle des 36.000 think-tanks (les laboratoires d’idées, pour nous autres, pourfendeurs d’anglicismes). Combien la France en compte-t-elle ? 275, a répondu la Fondapol en 2020. Pas suffisamment a, semble-t-il, estimé Agnès Buzyn. En mars, l’ancienne…