«À 68 ans, j’ai tout changé» : le Dr Topol et les secrets de ceux qui vieillissent sans maladie

Sur son écran Zoom, Eric Topol, bientôt 71 ans, soulève une gourde bleu marine. «Je bois beaucoup le matin pour éviter de boire le soir», glisse-t-il, le plus naturellement du monde. Mais chez ce pionnier de la médecine prédictive, rien n’est laissé au hasard. Ancien cardiologue devenu généticien, Eric Topol a revu de fond en comble son hygiène de vie à 68 ans : hydratation, sommeil, alimentation. Une réinvention tardive, dans l’espoir de repousser la maladie plutôt que de la soigner.

Il participait quelques jours plus tôt à une conférence du Stanford Center on Longevity, où il présentait son nouvel ouvrage Super Agers (Simon & Schuster, 2025). Fruit d’une vaste enquête scientifique, le livre s’intéresse à ces hommes et femmes qui atteignent 90 ou 100 ans sans jamais avoir été malades. Eric Topol pensait en percer le secret dans leur génome. Il a dû se raviser. Aucune mutation protectrice. Juste des choix de vie, parfois simples, mais décisifs.

Tout a commencé avec une patiente. Elle s’appelait Lee Russ…

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