Dépression, anxiété, troubles du sommeil... La société israélienne face aux traumatismes du 7 octobre

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Dépression, anxiété, troubles du sommeil... La société israélienne face aux traumatismes du 7 octobre

Un soldat et une femme se recueillent près du kibboutz Reïm, dans le sud d’Israël, au milieu de portraits d’Israéliens assassinés ou capturés par le Hamas lors des attaques du 7 octobre. MENAHEM KAHANA/AFP

REPORTAGE - L’onde de choc des tueries perpétrées par le Hamas se fait sentir dans toutes les catégories de la population.

Envoyé spécial à Tel-Aviv

Égayée par deux plantes grasses, la pièce est calme, petite mais chaleureuse. Aux murs blancs, flambant neufs, sont accrochées quelques peintures banales. Le long de la fenêtre, un canapé bleu, confortable, juste assez long pour qu’un adulte puisse s’y allonger, à côté d’un bureau en bois. En face, une table blanche, sur laquelle est posée une horloge rose tournée vers une chaise grise. Assis dessus, le Pr Yair Bar-Haim commente le lieu avec satisfaction. Lorsqu’il arrête de parler, on remarque un son constant, semblable au ressac des vagues, qui paraît venir de la salle voisine. «C’est une machine à bruit blanc. Elle empêche d’entendre ce qui se dit à proximité», explique l’expert en psychologie. Grâce à cet outil, à quelques mètres de nous seulement, une personne dévoile à un professionnel, en toute intimité, les sombres démons qui hantent son esprit et l’empêchent de dormir.

Constituée d’une poignée de salles similaires à celle-ci, la clinique dirigée par le P

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