La SNCF est décidément une cible de choix pour les fauteurs de troubles. Dans la nuit précédant la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, fin juillet, une campagne de sabotage XXL, perpétrée sur trois points névralgiques du réseau ferroviaire, avait perturbé la circulation des TGV vers Bordeaux, Rennes, Lille et Strasbourg pendant trois jours. Si les forces de l’ordre n’ont procédé à aucune interpellation, la piste de l’ultragauche, opposée à la grande fête planétaire du sport, reste privilégiée.
L’attaque subie mercredi par la SNCF à la gare de Lille-Flandres n’est pas de même ampleur. Et les motivations n’ont rien à voir : pas de message « politique », simplement des actes crapuleux : des malfaiteurs ont tout simplement dérobé des câbles de cuivre. « Onze câbles ont été touchés sur 50 mètres », détaille-t-on chez SNCF Réseau. Or ces câbles qui transportent l’électricité sont essentiels pour faire circuler les trains. Les voyageurs ont payé les conséquences de cette attaque : dès 6 heures, TER…