Quinze personnes se trouvaient en garde à vue à la mi-journée après avoir été interpellées pour "entrave à la circulation" près du marché de Rungis, que les agriculteurs en colère menacent d'investir.
Auditionné au Sénat, le président de la FNSEA, le principal syndicat agricole, a affirmé qu'il essayait "d'appeler au calme et à la raison" face à la colère des agriculteurs, estimant que beaucoup de "sujets européens" ne se "règlent pas en trois jours".
La Commission européenne a proposé plusieurs mesures pour tenter d'apaiser la colère du monde agricole en Europe, dont l'instauration d'un "frein d'urgence" sur les importations de certains produits agricoles en provenance d'Ukraine.