«Ça fait moins peur et ça se rompt facilement» : comment le Pacs a conquis les Français en 25 ans

«Ça a duré quatre minutes et demie dans un bureau, se souvient Pierre*. On y est allé de la façon la moins cérémoniale possible !» Lucie* et lui sont Parisiens de longue date et ont décidé de devenir propriétaires en mars 2022. «Notre Pacs a immédiatement suivi l’achat immobilier» , précise le jeune consultant de 28 ans. «Et pour cause, les montants sont tellement élevés que l’on voulait se protéger», souffle-t-il. Après s’être pacsé, le couple a rédigé un testament pour que chacun soit héritier de l’autre. «Si on ne l’avait pas fait, nos frères et sœurs, et pour moi, mon père, seraient immédiatement devenus propriétaires en cas de décès prématuré. On ne voulait pas de ça.»

Pour le couple, la signature du Pacs s’est résumée à un «non-événement», une formalité administrative. Pierre s’est d'ailleurs rendu à l’état civil en sortant du travail : «La mairie ne nous a pas aidés à en faire quelque chose d’émouvant !» À l’instar de Pierre et Lucie, 210.000 Pactes civils de solidarité…

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